« MSGBC Oil, Gas & Power 2026 s'appuiera sur le succès de l'événement de cette année et offrira une plateforme pour accélérer les investissements et la collaboration régionale dans le secteur de l'énergie », a déclaré le ministre Diop. « Nous invitons les investisseurs, les partenaires et les parties prenantes à se joindre à nous pour façonner l'avenir de l'énergie dans la région MSGBC. »

Au cours de la discussion, le ministre Diop a également souligné l'importance du contenu local et des capacités nationales dans le développement du secteur énergétique sénégalais.

« Le contenu local doit être compris à la fois comme un fondement juridique et économique, une entité juridique capable de participer à des activités commerciales et d'apporter son expertise », a-t-il déclaré. « Il fait également référence aux ressources humaines individuelles : experts financiers, ingénieurs géologues, spécialistes en pétrochimie et en électromécanique, qui constituent l'épine dorsale des capacités nationales. »

Le ministre a également évoqué le rôle du secteur privé national dans la construction de la nation. « Nos États ont raison d'affirmer que la construction de la nation repose sur le développement d'un secteur privé national fort. Nous ne sommes pas exclusifs, nous n'excluons personne », a-t-il déclaré. « Lorsque nous invitons des partenaires, nous leur demandons de faire preuve d'ouverture et de volonté de transférer leurs compétences et de partager leurs connaissances. »

Au sujet de la consommation domestique de gaz et de l'accès à l'énergie, le ministre Diop a souligné l'urgence de fournir une énergie propre et abordable. « Tout le monde sait qu'en Afrique, les méthodes de cuisson propres sont encore loin d'être répandues. Dans les villages reculés, les femmes cuisinent encore au bois, tandis que les enfants utilisent des lampes à pétrole pour étudier », a déclaré le ministre Diop. « Le gaz doit être une énergie de transition pour parvenir à un accès universel à l'énergie. Si tous les pays africains producteurs de gaz utilisaient leur pleine capacité, leur contribution aux émissions de gaz à effet de serre ne serait que de 0,5 %. »

Le ministre Diop a également appelé à une collaboration régionale afin de tirer parti des avantages comparatifs de l'Afrique. « Nous devons construire ensemble autour d'intérêts communs : l'électricité via le West African Power Pool, le gaz via le gazoduc Nigeria-Maroc et d'autres corridors stratégiques. Personne ne peut dicter notre voie ; nous construirons nos projets, comme Yakaar-Teranga, en donnant la priorité aux priorités sénégalaises », a-t-il déclaré.

Le ministre Diop a conclu en soulignant la vision d'un développement durable à long terme, déclarant que « l'avenir du secteur énergétique sénégalais dépend d'un contenu local fort, de partenariats stratégiques et d'une coopération régionale. Nous construisons ensemble l'avenir énergétique de notre continent. »