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11 juillet 2024

L'AIE discutera des tendances du marché de l'énergie en Afrique de l'Ouest lors de la conférence MSGBC 2024

L'AIE discutera des tendances du marché de l'énergie en Afrique de l'Ouest lors de la conférence MSGBC 2024

Les dépenses énergétiques de l'Afrique en 2024 atteindront 110 milliards de dollars, selon l'organisation intergouvernementale Agence internationale de l'énergie (AIE). Le rapport World Energy Investment 2024 de l'AIE montre que l'approvisionnement en combustibles fossiles et l'électricité en Afrique représenteront 70 milliards de dollars des dépenses énergétiques du continent. À la lumière de cette croissance, Rita Madeira, responsable du programme Afrique de l'AIE, interviendra lors de la conférence et de l'exposition MSGBC Oil, Gas & Power 2024 de cette année - qui se tiendra à Dakar les 3 et 4 décembre - où elle devrait donner un aperçu des défis et des opportunités en matière d'accès à l'énergie en Afrique de l'Ouest.

Madeira a travaillé avec les gouvernements africains sur des projets d'énergie et d'infrastructure à travers le continent. Son travail avec l'AIE soutient la stratégie de transition vers l'énergie propre et les ambitions d'accès à l'énergie du continent. Elle a également travaillé à l'amélioration de la collecte de données sur l'énergie et au renforcement des relations entre l'organisation et les pays d'Afrique subsaharienne. En tant que telle, sa participation au MSGBC 2024 est prête à montrer comment les ressources inexploitées en hydrocarbures et en énergies renouvelables peuvent être exploitées pour donner un coup de fouet au développement de l'énergie régionale.

Explorez les opportunités, favorisez les partenariats et restez à la pointe du secteur du pétrole, du gaz et de l'électricité de la région MSGBC. Visitez le site www.msgbcoilgasandpower.com pour garantir votre participation à la conférence MSGBC Oil, Gas & Power 2024. Pour sponsoriser ou participer en tant que délégué, veuillez contacter sales@energycapitalpower.com.

Dans ses conclusions, l'AIE a montré que les investissements énergétiques annuels de l'Afrique équivalent à environ 1,2 % du PIB du continent et sont insuffisants pour atteindre l'accès universel en 2030 et les objectifs liés au climat. Jusqu'à 200 milliards de dollars d'investissements seront nécessaires chaque année jusqu'en 2030 pour répondre à la demande croissante d'énergie liée à la croissance démographique. Le rapport montre que l'Afrique doit accélérer les investissements dans la modernisation et l'expansion des réseaux, augmenter les subventions pour les ménages vulnérables et réduire les risques des projets afin d'attirer et d'augmenter le financement des énergies renouvelables.

Le rapport indique également que les investissements mondiaux dans le secteur pétrolier et gazier en amont devraient atteindre 570 milliards de dollars cette année, ce qui représente une augmentation de 7 % par rapport à 2023. Environ 40 % du total des investissements en amont devraient être alloués aux champs existants, tandis qu'environ 33 % seront investis dans les champs pionniers. Les 7 % restants seront investis dans des formations pétrolières non conventionnelles.

La région MSGBC abrite d'importantes découvertes de pétrole et de gaz, notamment le projet Greater Tortue Ahmeyim, d'une valeur de 4,6 milliards de dollars, à cheval sur la frontière maritime entre la Mauritanie et le Sénégal ; le projet Sangomar, d'une valeur de 5,2 milliards de dollars, au large du Sénégal ; et le champ gazier BirAllah, d'une valeur de 4,6 milliards de dollars, au large de la Mauritanie. On s'attend donc à une vague importante d'investissements dans le développement du pétrole et du gaz naturel liquéfié dans les années à venir, à mesure que de nouveaux projets entreront en service dans la seconde moitié de la décennie.

En plus des investissements en amont, les investissements dans l'énergie durable par les compagnies pétrolières et gazières ont augmenté pour atteindre environ 30 milliards de dollars en 2023, selon le rapport. Les électrolyseurs d'hydrogène ont connu la plus forte croissance en matière d'investissement dans les carburants à faibles émissions, avec une augmentation d'environ 3 milliards de dollars par an. Des pays comme la Mauritanie et la Gambie avancent à grands pas vers l'obtention d'investissements pour des projets d'hydrogène d'une valeur d'un milliard de dollars, tandis que leurs homologues régionaux accélèrent le développement de systèmes d'énergie renouvelable. Parmi les projets passionnants à suivre, citons le projet d'hydrogène vert de 34 milliards de dollars en Mauritanie, la stratégie d'hydrogène vert de la Gambie et le déploiement par la Guinée-Conakry de ses projets hydroélectriques d'Amaria de 300 MW et de 294 MW.

Lors de l'édition 2023 de MSGBC Oil, Gas & Power, l'AIE a lancé son rapport Renewable Energy Opportunities for Mauritania. Madeira a présenté les principales conclusions du rapport, qui mettent en évidence les ressources éoliennes et solaires de haute qualité de la Mauritanie et la vision du gouvernement en matière de développement économique durable. Au cours de l'événement de cette année, Madeira développera les conclusions du rapport, en offrant une mise à jour sur les projections de dépenses en capital, les domaines stratégiques de croissance de l'énergie MSGBC et les opportunités de modernisation et d'expansion du réseau.

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