Avec sa participation, M. Kragha devrait donner un aperçu de l'industrie en aval de la région MSGBC, qui est prête à se développer grâce à de nouvelles sources d'approvisionnement en brut, à une demande intérieure en hausse et à la modernisation continue des infrastructures. La Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, la Guinée-Bissau et la Guinée-Conakry bénéficient d'investissements accrus dans les capacités de raffinage et les réseaux de stockage et de distribution, ce qui crée de nouvelles opportunités pour les investisseurs, les opérateurs et les communautés locales.

Anibor Kragha, secrétaire exécutif de l'ARDA, interviendra au MSGBC 2025 dans le cadre de la croissance du secteur aval.

En juin, le gouvernement mauritanien a signé un contrat historique d'exploration et de production avec le consortium Taqa Arabia-GoGas pour développer les champs gaziers de Banda et Tevet, dont les réserves de gaz naturel sont estimées à 2,2 trillions de pieds cubes. L'investissement d'un milliard de dollars couvre l'ensemble de la chaîne de valeur - de l'extraction à la production d'électricité - y compris la construction d'une centrale électrique à double combustible de 180 MW au nord de Nouakchott.

La Société africaine de raffinage (SAR), entreprise publique, a signé un accord avec Sedin Engineering - une filiale de China National Engineering - pour étudier la construction d'une deuxième raffinerie associée à une usine pétrochimique. Le projet vise à augmenter considérablement la capacité de raffinage, qui passerait de 1,5 million de tonnes par an à 5 millions de tonnes, tout en intégrant un complexe pétrochimique pour produire des produits à haute valeur ajoutée tels que des plastiques et des produits chimiques.

Parallèlement, la plus ancienne raffinerie d'Afrique de l'Ouest - la raffinerie SAR au Sénégal - fait l'objet d'importantes améliorations, car elle répond actuellement à 50 % de la demande du marché en termes de production d'énergie. Le gouvernement sénégalais est en pourparlers avec l'institution financière panafricaine, la Banque africaine d'import-export, pour obtenir un financement syndiqué de 500 millions de dollars afin d'augmenter la production annuelle de 1,5 million à 3,5 millions de tonnes de produits pétroliers raffinés. Outre la raffinerie SAR, le Sénégal explore d'autres projets en aval, notamment une installation de stockage de gaz GPL, qui fait actuellement l'objet d'études de faisabilité.

À ce titre, M. Kragha est bien placé pour tirer parti de la plateforme MSGBC Oil, Gas & Power 2025 afin de souligner le rôle de l'ARDA dans le développement des capacités de raffinage régionales, des solutions de financement et de l'adoption de carburants plus propres. Sa participation souligne comment des investissements coordonnés en aval peuvent améliorer l'accès à l'énergie, la croissance industrielle et l'intégration commerciale régionale. En réunissant les raffineurs, les distributeurs et les décideurs politiques d'Afrique, l'ARDA vise à accélérer un avenir durable en aval pour la région MSGBC et le continent dans son ensemble.

"La participation de l'ARDA témoigne de la dynamique croissante du secteur aval en Afrique. La région du MSGBC est particulièrement bien placée pour tirer parti de ses ressources, répondre à la demande intérieure et attirer des investissements stratégiques qui façonneront la prochaine décennie de raffinage et de distribution", déclare Sandra Jeque, directrice de projet, Energy Capital & Power.